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Tous les Canadiennes et Canadiens méritent d’avoir accès à des traitements qui amélioreront leur qualité de vie

Bien qu’il existe des traitements pour l’amyotrophie spinale (AS), nombre d’entre eux sont hors de portée des adultes canadiens. Récemment, un article de CTV présentant l’expérience de Nouma Hammash, a mis en évidence la disparité qui existe en fonction de l’âge et du lieu de résidence des personnes touchées.

« Au Québec et en Saskatchewan, par exemple, les clients de DMC comme Nouma ont accès à des traitements qui peuvent changer leur vie. Dans d’autres provinces et territoires, ce n’est pas le cas. Dystrophie musculaire Canada (DMC) exhorte le gouvernement à donner à tous les adultes l’accès à ces traitements en raison des résultats extraordinaires qu’il est possible d’obtenir », a déclaré Stacey Lintern, chef de la direction de Dystrophie musculaire Canada.

Lors d’une table ronde à laquelle ont participé douze personnes touchées par l’amyotrophie spinale, venues de partout au pays, DMC a appris que la situation géographique, l’âge, le manque de données qualitatives et l’approche fragmentaire des gouvernements empêchent les adultes canadiens d’avoir accès à des traitements qui pourraient améliorer radicalement leur qualité de vie.

« Dans le cas d’une maladie neuromusculaire comme l’AS, l’accès aux traitements est essentiel pour obtenir les meilleurs résultats possibles. Pour les Canadiennes et Canadiens touchés, cela peut avoir un impact sur la vitesse à laquelle la maladie évolue et, par conséquent, la façon dont ces personnes marchent, se nourrissent et, dans certains cas, respirent », a déclaré Homira Osman, vice-présidente, recherche et politiques publiques de Dystrophie musculaire Canada.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les traitements et sur la façon d’y avoir accès, veuillez communiquer avec le service d’information sur la recherche à research@muscle.ca.

Vous trouverez également de l’information sur l’accès aux traitements et les commentaires des organisations de patients à l’adresse suivante : muscle.ca/fr/trouver-de-l-aide/defense-des-droits/acces-aux-traitements/

Les consultations concernant le Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap débuteront en mai

Vendredi, le 6 mai 2022

DMC et VA Canada ont le plaisir d’annoncer que les consultations pour le Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap, dans le cadre de leur projet « Combler l’écart : entre les expériences vécues et les politiques : une approche communautaire de renforcement des capacités et d’échange de connaissances pour le Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap » , financé par Emploi et Développement social Canada (EDSC), commence en mai! Les responsables des piliers, de concert avec les organisations qui les soutiennent, ont travaillé d’arrache-pied pour lancer des consultations afin de s’assurer de toucher les personnes ayant une expérience vécue du handicap, les personnes en situation de handicap et les groupes et parties prenantes marginalisés, intersectionnels et sous-représentés difficiles à atteindre.

L’accessibilité est une priorité essentielle, et toutes les consultations se dérouleront dans un environnement accessible et sûr.

Pour de plus amples informations sur le projet :

Dystrophie musculaire Canada et Vie autonome Canada s’associent pour aider les responsables dans l’élaboration du tout premier plan d’action du Canada pour l’inclusion des personnes en situation de handicap

Si vous souhaitez participer aux consultations, veuillez communiquer avec la coordonnatrice du projet DIAP : Catherine MacKinnon à : diap@ilc-vac.ca

Annonce des lauréats du concours de bourses de recherche 2022 de Dystrophie musculaire Canada!

Nous sommes heureux de vous annoncer le financement de neuf nouveaux projets de recherche clinique et translationnelle consacrés à l’amyotrophie spinale, aux dystrophies musculaires de Duchenne et de Becker, aux neuropathies à médiation immunitaire, aux syndromes myasthéniques congénitaux, aux maladies de la jonction neuromusculaire à médiation immunitaire, à la dystrophie myotonique, à la dystrophie musculaire oculopharyngée, à l’atrophie bulbo-spinale (maladie de Kennedy) et à d’autres maladies neuromusculaires apparentées.

Nous remercions nos donateurs qui ont rendu tout cela possible, ainsi que nos panels d’évaluation des demandes de bourses de recherche composés de chercheurs, de cliniciens et de membres de la communauté qui partagent le même vécu et qui ont donné de leur temps pour examiner les demandes et réduire la liste à nos neuf projets finaux.

« À travers ces projets passionnants, ces chercheurs canadiens talentueux et dévoués élaboreront de nouvelles méthodes pour le diagnostic de maladies, révéleront de nouvelles perspectives sur la pathogenèse des maladies et mettront au point de nouvelles options thérapeutiques, parmi d’autres projets méritoires », déclare le Dr Robin Parks, Président du Comité consultatif médical et scientifique pour Dystrophie musculaire Canada (DMC) et Président du Panel d’évaluation en science translationnelle. « Grâce au soutien qu’ils apportent à DMC, les donateurs, les patients et leurs familles aident à financer des projets de recherche exceptionnels qui feront avancer la recherche sur les maladies neuromusculaires et amélioreront, en fin de compte, la qualité de vie et les soins prodigués aux personnes atteintes, ce qui s’inscrit dans la mission de DMC. »

« Nous sommes extrêmement satisfaits de l’étendue des propositions reçues cette année dans le cadre de notre appel à propositions en recherche clinique et translationnelle. C’est un signe encourageant du dynamisme et des progrès continus de la recherche sur les maladies neuromusculaires. Les neuf lauréats choisis font preuve d’une innovation et d’un dévouement exemplaires, et font la promesse d’un impact potentiel pour un grand nombre de maladies neuromusculaires », a déclaré Stacey Lintern, chef de la direction de Dystrophie musculaire Canada. « Grâce à notre extraordinaire communauté, nous pouvons combler une lacune importante dans le financement de la recherche. Nous savons combien les choses peuvent changer grâce aux chercheurs canadiens et nous travaillons continuellement avec nos sympathisants pour nous assurer d’investir de façon significative. »

Nous remercions la communauté canadienne des maladies neuromusculaires d’avoir soumis des demandes prometteuses.

LAURÉATS 2022-2023 :

  • Dr Thomas Durcan, M.D., The Royal Institution for the Advancement of Learning/Université McGill
    Développement d’un modèle 3D de jonction neuromusculaire humaine analysable pour les maladies neuromusculaires
  • Dr Christopher Perry, M.D., Université York
    Thérapies axées sur les mitochondries pour l’amélioration des résultats dans le traitement de la dystrophie musculaire de Duchenne
  • Dr Craig Campbell, M.D., London Health Sciences Centre Research Inc. (Institut de recherche en santé Lawson)
    Profil de la méthylation de l’ADN pangénomique dans la dystrophie musculaire de Duchenne
  • Dr Michael Berger, M.D., Université de la Colombie-Britannique
    Mesurer l’équilibre dans la polyneuropathie démyélinisante inflammatoire chronique
  • Dr Bernard Jasmin, M.D., Université d’Ottawa
    L’entraînement de l’endurance comme nouvelle stratégie thérapeutique pour la dystrophie myotonique de type 1
  • Dre Jodi Warman-Chardon, M.D., Institut de recherche de l’hôpital d’Ottawa
    QP-DMOP : Imagerie IRM quantitative pour évaluer la progression de la dystrophie musculaire oculopharyngée
  • Dre Kerri Schellenberg, M.D., Université de la Saskatchewan
    L’exploration de l’impact de l’amyotrophie bulbo-spinale sur les personnes s’identifiant comme autochtones
  • Dre Reshma Amin, M.D., The Hospital for Sick Children, Dr Aaron Izenberg, M.D., Sunnybrook Health Sciences Centre
    La transition des adolescents atteints d’une amyotrophie spinale vers un programme multidisciplinaire pour adultes
  • Dre Maryam Oskoui, M.D., Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill
    La connectivité neuromusculaire dans l’amyotrophie spinale : de nouvelles voies d’intervention

REGARDER L’ANNONCE

Mise à jour importante sur la sollicitation téléphonique

Dystrophie musculaire Canada n’utilise pas de services de télémarketing. Vous pouvez appuyer les pompiers et les aider à recueillir des fonds pour Dystrophie musculaire Canada ainsi que les personnes et familles touchées par les maladies neuromusculaires en vous rendant sur le site barragesroutiers.ca.

DÉCLARATION CONCERNANT LES SOLLICITATIONS TÉLÉPHONIQUES

Il y a plusieurs années, l’Association canadienne de curling des pompiers (Canadian Fire Fighter Curling Association – CFFCA) a retenu les services d’une entreprise de télémarketing pour l’aider à recueillir des fonds pour son événement annuel de curling. Une partie des fonds recueillis au cours des dernières années a été versée à Dystrophie musculaire Canada.

Dystrophie musculaire Canada est en mesure de confirmer le début d’une campagne de sollicitation de dons au profit de l’Association canadienne de curling des pompiers.

Nous avons reçu des plaintes concernant le ton et l’approche des appels de sollicitation. Nous les avons portées à l’attention du président de la CFFCA.

Si vous avez des préoccupations ou des questions, veuillez communiquer directement avec l’Association canadienne de curling des pompiers à cffca.ca.

Nous remercions sincèrement tous nos généreux sympathisants qui rendent notre travail possible. Encore une fois, pour aider les pompiers à recueillir des fonds pour la campagne #barragesroutiers, rendez-vous sur barragesroutiers.ca.

Un nouveau projet réalisé en Ontario aura un impact national sur le dépistage néonatal

Toronto, le 9 mars 2022, – Dystrophie musculaire Canada (DMC) est fière d’annoncer le financement d’un projet inédit visant à évaluer le rapport coût-efficacité du dépistage néonatal de l’amyotrophie spinale (AS) au Canada, y compris du traitement précoce de cette maladie. Ce projet national novateur, dirigé par une équipe du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO), permettra d’obtenir des données probantes essentielles visant à éclairer les responsables des politiques et les décideurs. Il devrait également contribuer à accélérer la mise en œuvre du dépistage de l’AS dans tout le pays.

« Les discussions concernant l’inclusion de nouvelles maladies dans les panels de dépistage néonatal se résument souvent à la question du coût et du rapport coût-efficacité : combien le dépistage coûtera-t-il au système de santé? Il est malheureusement difficile de répondre à cette question, car les analyses économiques de la santé propres au Canada sont rares. Notre travail générera des données cruciales pour appuyer la prise de décisions en matière de politique de dépistage néonatal au Canada, » a déclaré le Dr Chakraborty, directeur médical de Dépistage néonatal Ontario et responsable du projet.

L’annonce d’aujourd’hui s’inscrit dans le cadre de la collaboration de DMC avec Novartis Pharma Canada inc. (Novartis) ayant pour but de concrétiser notre projet de dépistage néonatal de l’AS à l’échelle nationale. L’Alberta et la Saskatchewan ayant récemment amorcé le dépistage de l’AS, l’accent est maintenant mis sur la mise en œuvre à l’échelle nationale et la production de données pour soutenir la viabilité à long terme de tous les projets en ce sens.

« La production de données probantes aidera non seulement les responsables des politiques et les décideurs à faire du dépistage néonatal de l’AS une norme nationale, mais elle favorisera aussi la collaboration et l’échange de renseignements au Canada et éclairera la Stratégie canadienne en matière de maladies rares », a déclaré Stacy Lintern, chef de la direction de Dystrophie musculaire Canada. « Nous sommes ravis de travailler avec Novartis, des chefs de gouvernement déterminés, la communauté de l’AS, le conseil d’administration dévoué de DMC, des pompiers, des clients, des donateurs ainsi que toutes les personnes qui épousent notre cause afin d’assurer que tous les Canadiens et Canadiennes aient accès aux mêmes soins de santé peu importe où ils vivent. »

L’accès au dépistage néonatal varie considérablement d’une province à l’autre. Dans le cas d’une maladie neuromusculaire évolutive tel que l’AS, un diagnostic précoce et un accès rapide aux traitements permettent l’obtention de la meilleure issue possible pour les patients.

« Le fait d’avoir déménagé pendant la grossesse m’a ouvert les yeux sur l’importance du code postal quand il est question de soins de santé au Canada », a déclaré Lindsay Williamson dont le fils Mason a reçu un diagnostic d’AS en 2021, à l’âge d’un mois. « Si nous n’avions pas quitté l’Ontario pour le travail, la maladie de notre fils aurait été rapidement détectée lors du dépistage néonatal. Cette goutte de sang aurait évité la nécessité de recourir à une batterie de tests médicaux coûteux tout en atténuant le stress lié à l’attente d’un diagnostic. Je suis convaincue que ce projet permettra aux familles comme la nôtre d’obtenir l’information dont elles ont besoin dès le jour un. »

De plus amples renseignements sur l’impact du dépistage néonatal de l’AS et les projets financés à ce jour sont disponibles sur le site Web muscle.ca/fr/trouver-de-l-aide/depistage-neonatal/.

À propos de Dystrophie musculaire Canada

Dystrophie musculaire Canada a pour mission d’améliorer la vie des personnes atteintes de maladies neuromusculaires en finançant adéquatement la recherche d’un traitement curatif, en fournissant des services et en assurant un soutien constant. Pour en apprendre davantage sur Dystrophie musculaire Canada, veuillez visiter notre site Web ou composer le numéro sans frais 1 800 567-2873.

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Pour de plus amples renseignements :

Heather Rice
heather.rice@muscle.ca
902 440-3714

Les nouveau-nés de l’Alberta peuvent subir un dépistage de l’amyotrophie spinale dans le cadre d’un projet pilote en collaboration avec DMC

Déclaration de Stacey Lintern, chef de la direction de Dystrophie musculaire Canada

Le 28 février 2022 – À l’occasion de la Journée des maladies rares, DMC félicite l’Alberta d’avoir franchi cette étape importante vers le dépistage de l’amyotrophie spinale chez les nouveau-nés. Les Albertains auront désormais accès à un diagnostic et à des traitements précoces qui changeront la vie des personnes et des familles touchées. Cela n’aurait pas été possible sans un partenariat avec la fondation Love for Lewiston, qui a épousé cette cause importante et a contribué à favoriser des changements positifs. Dystrophie musculaire Canada continue de travailler avec diligence avec les donateurs, les gouvernements provinciaux, les partenaires et les sympathisants pour éliminer les obstacles afin que le dépistage de l’AS devienne une réalité partout au Canada.

Si vous souhaitez vous joindre à Dystrophie musculaire Canada pour faire en sorte que les bébés canadiens aient accès à un diagnostic en temps opportun et à des soins et traitements précoces, nous serions heureux de recevoir votre appui. Pour en savoir plus, visitez le site muscle.ca/fr/trouver-de-l-aide/depistage-neonatal/

 

L’élargissement du dépistage néonatal de l’amyotrophie spinale (AS) en Saskatchewan

Déclaration de Stacey Lintern, chef de la direction de Dystrophie musculaire Canada

Dystrophie musculaire Canada continue de travailler avec diligence avec les donateurs, les gouvernements provinciaux, les partenaires et les sympathisants pour éliminer les obstacles afin que le dépistage de l’AS au Canada devienne une réalité. De plus en plus de preuves montrent l’impact profond du dépistage néonatal sur la qualité de vie des enfants nés avec l’AS et de leurs familles. Nous savons que pour les enfants atteints d’AS, des résultats prometteurs sont possibles avec un diagnostic rapide et un accès précoce à des soins et des traitements spécialisés.

Nous félicitons la Saskatchewan d’avoir reconnu ce fait et d’avoir élargi son panel de dépistage néonatal pour inclure le test de dépistage de l’AS dans le cadre de son programme de dépistage néonatal.

Pour en savoir plus sur le dépistage néonatal de l’AS, veuillez consulter le site muscle.ca/fr/trouver-de-l-aide/depistage-neonatal/.

Si vous souhaitez vous joindre à Dystrophie musculaire Canada pour faire en sorte que les bébés canadiens aient accès à un diagnostic en temps opportun et à des soins et traitements précoces, nous serions heureux de recevoir votre appui.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Stacey Lintern
Chef de la direction, Dystrophie musculaire Canada
647 284-8706
Stacey.Lintern@muscle.ca

Journée des maladies rares 2022

À l’occasion de la #JournéeDesMaladiesRares, nous avons demandé à nos clients : « Qu’auriez-vous aimé savoir sur [your neuromuscular disorder] lorsque vous avez été diagnostiqué pour la première fois et comment avez-vous défendu vos droits tout au long de votre parcours neuromusculaire? »

Dystrophinopathie | Kiana Bergen

Kiana Bergen raconte : « L’une des choses que j’aurais aimé savoir sur la dystrophie musculaire de Duchenne et les dystrophinopathies apparentées est la suivante : quand vous êtes enfant, de nombreux médecins vous rencontrent, mais une fois que vous avez 18 ans, vous tombez dans un gouffre où vous ne savez plus quoi faire ni où aller. Je pense également qu’il est important pour les femmes porteuses de la maladie de vérifier leur cœur – j’ai été mise sous traitement cardiaque à l’âge de 15 ans.

J’ai eu la chance d’avoir une famille qui me soutient et me défend, en particulier ma mère. Elle m’a également encouragée et inspirée à défendre mes intérêts. Ce n’est certainement pas facile, mais cela en vaut la peine. Il est important de se concentrer sur le pourquoi, car tout le monde ne comprendra pas ce que vous vivez et ce dont vous avez besoin. Dans le cas de maladies rares comme la dystrophie musculaire de Duchenne et de Becker, peu connues du public, les informations sur les conséquences pour les femmes sont encore plus limitées. Nous devons partager, sensibiliser et ne pas avoir peur de demander de l’aide. »

À propose des dystrophinopathies : Les dystrophinopathies sont un groupe de maladies neuromusculaires progressives qui sont toutes causées par des modifications orthographiques dans le gène de la dystrophine. Ce gène se trouve sur le chromosome X ; les hommes sont donc principalement touchés par les dystrophinopathies, mais les femmes porteuses peuvent également présenter des symptômes. La forme la plus grave est appelée dystrophie musculaire de Duchenne et la forme relativement plus légère, dystrophie musculaire de Becker. Les symptômes peuvent prendre la forme de chutes fréquentes, de difficultés à se relever, d’une hypertrophie des muscles du mollet, de complications cardiaques et de difficultés à respirer au fur et à mesure que la maladie progresse.

Ataxie de Friedreich (AF) | Ethan et Kyle Valiquette

Ethan et Kyle Valiquette ont partagé leur expérience.

Ethan et Kyle : « L’ataxie de Friedreich (AF) est dégénérative et touche tout le monde différemment. Nous aurions aimé savoir à quelle vitesse nous allions perdre notre mobilité. Au cours des deux dernières années, nous sommes passés de la marche à un fauteuil roulant à plein temps. »

Ethan : « J’étais un planchiste double diamant noir. »

Kyle : « Et j’étais un magicien du Ripstick et plutôt bon en dessin. »

Ethan et Kyle : « Si nous avions su que nous allions perdre notre coordination aussi rapidement, nous aurions consacré beaucoup plus de temps à nos loisirs. Nos amis nous ont aidés à défendre nos droits, ils ont été compréhensifs et ont toujours été là pour nous. Nos amis ont été présents malgré notre perte de mobilité. Maintenant, nous encourageons ces amis à faire ce qui les passionne et à s’assurer qu’ils vont jusqu’au bout. L’AF est peut-être rare, mais il n’est pas nécessaire qu’elle soit rare pour avoir des amis et du soutien! »

À propos de l”ataxie de Friedreich (AF) : L’AF est une maladie neuromusculaire génétique et progressive qui affecte les nerfs du corps et dont les symptômes commencent généralement à se manifester dans l’enfance ou l’adolescence. Les symptômes peuvent prendre la forme d’une difficulté progressive à marcher et d’un mauvais équilibre (ataxie), ainsi que d’un impact sur la déglutition, la parole et la vision.

Maladie neuromusculaire rare non définie | Dayle Sheehan

Dayle Sheehan raconte : « J’aurais aimé savoir qu’une vie belle et remplie m’attendait! J’ai eu la chance d’avoir des parents qui ont défendu mes droits et m’ont appris à faire de même. Aujourd’hui, je suis reconnaissante envers les personnes qui m’ont aidée à vivre ma vie au mieux : leur soutien et leur amour m’ont permis de poursuivre mes rêves et de dire “OUI” à de nombreuses opportunités incroyables. »

À propos des maladies neuromusculaires (MNM) : Les MNM peuvent être des maladies héréditaires ou à médiation immunitaire dont l’effet principal se situe au niveau des muscles, de la jonction neuromusculaire et/ou des nerfs périphériques. Il existe de nombreux types rares de maladies neuromusculaires héréditaires pour lesquelles le gène responsable de la maladie n’a pas été découvert, mais il pourrait l’être à l’avenir et, souvent, les personnes peuvent passer des années sans recevoir de diagnostic spécifique. Cela prouve la nécessité d’une recherche bien financée pour découvrir les causes des maladies neuromusculaires et pour en apprendre davantage sur celles que nous connaissons, afin que les Canadiennes et les Canadiens puissent obtenir un diagnostic précis, et avoir accès à des soins de haute qualité et à des traitements modificateurs de la maladie.

Myopathie génétique ; myopathie myofibrillaire | Felicia Assenza (@feliciaassenzand)

@feliciaassenzand raconte : « J’aurais aimé savoir que je n’avais pas besoin d’être réparée. J’aurais aimé savoir que j’étais une personne à part entière et formidable telle que je suis, et j’ai appris à apprécier tous les apprentissages et la croissance qui ont jalonné mon parcours neuromusculaire. Je défends mes droits en faisant de mon mieux pour m’accepter et m’aimer telle que je suis, pour accepter les leçons et pour encourager les autres à s’accepter eux-mêmes ainsi que leur parcours. »

À propos des myopathies myofibrillaires : Les myopathies myofibrillaires sont un groupe de maladies neuromusculaires qui ont un impact sur divers gènes importants pour la santé du muscle. Elles font partie de l’ensemble des myopathies génétiques telles que la myopathie à némaline et la myopathie congénitale. L’âge d’apparition varie considérablement en fonction du gène exact qui est touché, mais les symptômes communs peuvent inclure une faiblesse musculaire, y compris au niveau du cœur, une raideur musculaire et une diminution de la masse musculaire.

Dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale (FSHD) | Emily Caouette

Emily Caouette raconte : « J’aurais aimé savoir que le diagnostic de FSH ne signifie pas un mauvais pronostic. Il y aura toujours des combats quotidiens, mais j’ai appris, grâce à la communauté des patients et à des recherches approfondies, que le régime alimentaire, l’exercice, les facteurs environnementaux et la santé mentale jouent un rôle très important dans la gestion des symptômes et de la progression. J’ai trouvé un sens à la défense des droits, en partageant mes connaissances et mes expériences dans des groupes de soutien et en créant un groupe de soutien par les pairs sur la nutrition et la supplémentation. »

À propos de la dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale (FSH) : La FSH est une maladie neuromusculaire qui affecte principalement les muscles du visage, des omoplates et de la partie supérieure des bras. La cause la plus probable de la FSH est un changement génétique (mutation) qui entraîne une expression inappropriée du gène de la protéine double homéobox 4 (DUX4) sur le chromosome 4. La FSH peut se manifester à tout âge et s’aggraver avec le temps, mais pour la majorité, les symptômes commencent généralement avant l’âge de 20 ans. Les symptômes peuvent inclure une faiblesse faciale, des difficultés à lever les bras, une faiblesse au niveau des avant-bras et de l’abdomen.

La maladie de Charcot-Marie-Tooth (CMT) | Victoria et Brittni Hudson

Victoria Hudson raconte : « J’aurais aimé savoir que mon avenir ne dépendait pas du diagnostic de CMT, mais de la façon dont je réagissais à ce diagnostic. Il s’agit d’apprendre à l’accepter et de trouver un moyen de vivre avec. Ma fille Brittni et moi-même sommes atteintes de CMT de type 1A. Notre médecin ne connaît pas bien cette maladie et ne nous a fourni aucune information. J’ai donc défendu nos droits en cherchant des personnes qui connaissent cette maladie. Par le biais de webinaires en ligne et d’autres ressources, j’ai essayé de faire le plus de recherches possible à ce sujet afin de trouver des moyens d’améliorer notre qualité de vie. »

À propos de la maladie de Charcot-Marie-Tooth (CMT): La CMT est également appelée neuropathie motrice et sensorielle héréditaire (et historiquement atrophie musculaire péronière). Il existe un certain nombre de sous-types de CMT qui sont causés par des modifications des gènes responsables de la création et du maintien de la myéline (gaine isolante autour de nombreux nerfs, augmentant la conductivité) et des structures axonales. Les symptômes de la CMT comprennent une faiblesse ou une paralysie des pieds et des mains. Cette faiblesse peut entraîner la démarche talon-orteil, le pied tombant et des trébuchements fréquents, ainsi qu’une diminution de la capacité à ressentir la chaleur, le froid et le toucher.

Maladie de Kennedy | Raymond Ricard

Raymond Ricard raconte : « L’un des principaux facteurs que j’aurais aimé connaître sur la maladie de Kennedy, c’est l’évolution dans le temps : quand elle commence, comment elle progresse et à quel point je vais régresser au fil des ans. Défendre mes droits a été un peu difficile. La seule chose que je pouvais faire était de dire à mon employeur ce que j’avais. C’était prendre un risque, mais je travaillais avec des adultes handicapés et je sentais qu’il était important d’en parler. »

À propos de la maladie de Kennedy : La maladie de Kennedy est une maladie neuromusculaire qui est une forme d’atrophie musculaire bulbospinale liée au chromosome X (BSMA ou SMAX1). Cette maladie touche généralement les hommes âgés de 30 à 60 ans. Les symptômes de l’amyotrophie bulbospinale peuvent inclure une faiblesse musculaire, des crampes musculaires, de la fatigue, des tremblements et, à mesure que la maladie progresse, d’autres muscles peuvent également être touchés, comme ceux nécessaires à la parole, à la mastication et à la respiration.

Dystrophie musculaire oculopharyngée (DMOP) | Louis-Michel Guay

Louis-Michel Guay raconte : « Ce que j’aurais aimé savoir sur la DMOP, c’est que la vitesse de progression de la maladie peut être très différente d’une personne à l’autre, même au sein d’une même famille. Bien que ma mère ait hérité d’une forme très lente de la maladie, j’ai hérité d’une forme très rapide. En termes de défense des droits, lorsque j’ai contacté le service de neurologie de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus pour demander une administration anticipée de la deuxième dose du vaccin contre la COVID-19, on m’a répondu sans hésiter que je n’étais pas admissible. J’ai ensuite déposé une plainte auprès du commissaire aux plaintes du ministère de la Santé et des Services sociaux et on m’a également répondu que je n’étais pas admissible à une administration anticipée de ma deuxième dose. Je ne me suis pas découragé et j’ai déposé une nouvelle plainte auprès du Protecteur du citoyen, que j’ai gagnée. La preuve qu’il ne faut jamais baisser les bras. Il est très important de comprendre que j’ai obtenu une victoire individuelle qui n’a pas profité à toutes les personnes touchées par l’OPMD au Québec. Notre prochain défi sera de trouver un moyen de partager l’information entre les personnes touchées, afin que chacun puisse bénéficier des gains et découvertes individuels. »

À propos de la dystrophie musculaire oculopharyngée (DMOP) : La DMOP est une maladie génétique dominante, ce qui signifie qu’elle peut être héritée de l’un ou l’autre des parents et qu’elle peut toucher indifféremment les hommes et les femmes. Elle est causée par une modification génétique du gène PABPN1, qui entraîne la production d’une protéine non fonctionnelle qui forme des amas dans les cellules musculaires. Les symptômes se manifestent généralement après l’âge de 40 ans et comprennent une faiblesse musculaire autour de la paupière supérieure, des difficultés à avaler et une faiblesse musculaire dans les membres. La DMOP est plus fréquente dans la population canadienne-française de la province de Québec.

Syndrome de Guillain Barré | Fran Cosper

Fran Cosper raconte : « J’aurais aimé savoir que, quelle que soit la gravité de la situation, il ne faut pas perdre espoir. J’ai souvent pensé à ce que j’avais fait pour provoquer le SGB, mais je ne suis pas sûr que j’aurais pu faire quoi que ce soit pour l’éviter, car le SGB est de nature auto-immune.

Il est important de défendre ses droits – à deux reprises, nous avons appelé les médecins pour leur faire part de notre mécontentement quant à la façon dont on avait annoncé à ma famille que je ne marcherais plus et à la façon dont on maniait mon fauteuil roulant. Il était important d’utiliser ma voix, d’être bien informé au sujet de mes soins et de ma rééducation. À chaque étape, ma femme et moi nous sommes assurés que nous comprenions le processus et ce que nous devions faire. Nous avons pris des notes sur tout. Si vous ne vous sentez pas à l’aise, il est important de chercher à obtenir plus d’information, à mieux comprendre et à faire ce qu’il faut pour que tout aille bien. »

À propos du syndrome de Guillain-Barré (SGB) : Le SGB est une maladie auto-immune qui pousse le système immunitaire à attaquer les nerfs périphériques, endommageant la gaine de myéline, qui est l’enveloppe protectrice des nerfs. L’âge auquel les symptômes apparaissent peut varier considérablement selon les individus, mais ils sont souvent assez soudains et inattendus. Les symptômes du SGB peuvent inclure une faiblesse musculaire, des difficultés à voir et à avaler, ainsi que des picotements dans les extrémités, en fonction de l’importance des lésions nerveuses.

Amyotrophie spinale | Lindsay Williamson

Lindsay Williamson, la mère de Mason raconte : « Lorsque Mason a reçu le diagnostic d’amyotrophie spinale à l’âge d’un mois, j’aurais aimé savoir à quel point le traitement a progressé et combien l’espoir est grand. Il n’y a pas si longtemps, on disait aux familles de profiter du temps qu’elles passaient avec leur enfant, alors qu’aujourd’hui, nous nous efforçons de renforcer les muscles que Mason possède déjà, en vue de franchir des étapes importantes telles que rouler, s’asseoir, ramper et peut-être un jour, faire ses premiers pas. Nous n’avions pas non plus prévu de faire partie de communautés extraordinaires au niveau national et mondial, qui sont devenues essentielles dans nos vies.

Comme il s’agit d’une maladie rare, notre connaissance de l’AS au moment du diagnostic était extrêmement limitée, hormis le fait qu’elle n’était incluse dans le dépistage des nouveau-nés qu’en Ontario. Le fait d’avoir déménagé de cette province pendant la grossesse m’a ouvert les yeux sur l’existence des soins de santé par code postal au Canada, ce qui m’a fait me sentir coupable de notre naïveté quant au fait que notre enfant bénéficierait de chances égales quel que soit son lieu de naissance dans ce pays. Si nous n’avions pas été déplacés pour le travail, la maladie de notre fils aurait été détectée presque immédiatement et notre nouveau-né n’aurait pas subi d’innombrables tests inutiles, utilisant des ressources hospitalières précieuses et souvent surchargées. Un diagnostic tardif signifie un traitement tardif, et plus de temps pour que des dommages irréversibles se produisent. »

« Cette prise de conscience nous a amenés à poser des questions afin de mettre en lumière les domaines à améliorer. En effet, bien que nous ne puissions pas changer notre passé, nous avons la possibilité d’alléger le fardeau de ceux qui nous suivent. Bien que certains puissent appeler cela de la défense des droits, cela a permis à notre famille de trouver la paix dans les circonstances et de transformer les hasards en objectifs. Grâce à nos efforts pour comprendre et déterminer les meilleurs soins pour notre fils, nous avons également contribué à accélérer l’accès au traitement pour une autre famille, participé à un projet d’expansion du dépistage néonatal, et partagé notre réalité et nos progrès avec d’autres personnes afin de les sensibiliser tout en leur apportant l’espoir et le soutien que nous avons ressentis en tant que nouveaux membres de la communauté de l’AS. Bien que notre voyage n’en soit qu’à ses débuts, le fait de trouver notre voix et notre communauté nous a donné confiance dans le parcours de Mason pour tirer le meilleur parti de tout ce que l’avenir lui réserve. »

À propos de l’amyotrophie spinale (AS) : L’AS est une maladie neuromusculaire génétique causée par un déficit d’une protéine du motoneurone appelée SMN (survie du motoneurone). Ce type spécifique de cellule nerveuse dans la moelle épinière, appelé motoneurone, contrôle le mouvement des muscles. Sans ces motoneurones, les muscles ne reçoivent pas les signaux nerveux qui les font bouger. Les muscles deviennent plus petits et plus faibles, ce qui peut affecter la capacité d’une personne à marcher, parler, manger ou respirer. Les symptômes se manifestent généralement dans les premières années de l’enfance, en fonction du diagnostic. Il existe 4 types d’AS qui varient en fonction de l’âge auquel les symptômes commencent à se développer. Les symptômes de l’AS comprennent une faiblesse progressive des muscles des membres et des muscles respiratoires.

Maladie de Pompe | Alexandra Butler

Alexandra Butler raconte : « J’aurais aimé savoir que la maladie de Pompe peut avoir un impact très différent sur chaque individu et qu’une intervention précoce est essentielle. J’ai eu la chance d’avoir de nombreuses personnes merveilleuses à mes côtés lorsque j’ai commencé mon parcours en tant que patiente atteinte de la maladie de Pompe, et le fait de permettre à ces personnes de me guider et de m’aider à défendre mes droits tout au long de mon parcours a été une bénédiction. Le savoir et les chiffres ont un pouvoir, apprenez de ceux qui ont été diagnostiqués avant vous et n’hésitez jamais à tendre la main à ceux que vous aimez! »

À propos de la maladie de Pompe : La maladie de Pompe est une maladie neuromusculaire qui appartient à un groupe de myopathies métaboliques (héréditaires). La maladie de Pompe interfère avec la transformation des aliments (glucides) pour la production d’énergie. Elle affecte la mobilité, le tonus musculaire et le système respiratoire en raison de l’accumulation de glycogène (sucre) dans l’organisme. L’accumulation de glycogène dans l’organisme empêche les muscles de bien fonctionner. Selon le type de maladie de Pompe, les symptômes peuvent apparaître entre la naissance et la fin de l’âge adulte, et la façon dont elle se présente et évolue peut varier d’un individu à l’autre.

Faites le don d’un nouveau départ

Nous ne savions pas qu’avec un traitement, sa vie pourrait être différente.
Lucy aurait dû recevoir un traitement avant l’apparition des symptômes et, grâce aux efforts de défense des droits de DMC, d’autres bébés n’auront pas à attendre.

Laura Van Doormaal

Imaginez que vous voyez la santé de votre nouveau-né décliner rapidement à l’âge de trois semaines. Vous l’aviez vu donner des coups de pied, pleurer, sucer son pouce et se nourrir adéquatement, mais vous commencez à remarquer une faiblesse dans ses bras et ses jambes. Puis, deux semaines plus tard, votre bébé en parfaite santé, né à terme, a du mal à se nourrir et à respirer, et vous recevez un diagnostic qui comprend les mots déchirants « survit rarement au-delà de deux ans ».

Laura et Scott Van Doormaal n’ont pas à imaginer ce scénario. C’est exactement ce qu’ils ont vécu lorsque, à l’âge de cinq semaines, leur fille Lucy a reçu un diagnostic d’amyotrophie spinale (AS) de type 1.

Vous pouvez aider les enfants, comme Lucy, à vivre pleinement leur vie en faisant un don aujourd’hui!

Lucy a immédiatement commencé un traitement pour l’AS, puis à cinq mois, le 9 septembre 2019, elle a été sélectionnée pour recevoir une nouvelle thérapie génique. Pour la famille Van Doormaal, il s’agissait d’un nouveau départ.

Nous sommes heureux que Lucy ait pu bénéficier de cette opportunité, et nous sommes reconnaissants envers son équipe médicale qui a rendu cela possible. Mais nous savons que tout le monde ne vit pas une telle expérience.

C’est grâce à de généreux donateurs comme vous que nous pouvons plaider pour un diagnostic plus précoce des maladies neuromusculaires au Canada, et financer la recherche pour améliorer les options de traitement et trouver des solutions thérapeutiques. Nous faisons des progrès, mais il y a encore beaucoup à faire.

Dans le cas d’une maladie neuromusculaire comme l’AS, où le temps est compté, un diagnostic précoce et un accès rapide aux traitements sont essentiels pour obtenir les meilleurs résultats possibles. Malheureusement, ce n’est pas encore la réalité pour la plupart des Canadiennes et des Canadiens.

Veuillez envisager de faire un don aujourd’hui. Votre don permettra à des personnes comme Lucy d’être diagnostiquées plus tôt et d’avoir accès à des programmes et des services importants qui peuvent soutenir leur santé émotionnelle, mentale et physique.

Faire un don

Votre don permet aux familles, comme celle des Van Doormaal, de connaître un nouveau départ.

Aujourd’hui, bien qu’il y reste encore beaucoup de chemin à parcourir, Lucy s’épanouit. À presque deux ans, elle a commencé à se tenir debout avec un soutien, à communiquer davantage et à montrer sa passion pour la danse. Elle a retrouvé sa capacité à manger et aime vraiment l’heure des repas. Laura nous a dit que :

« Le diagnostic précoce et l’accès au traitement ont un impact crucial sur l’avenir des familles affectées par des maladies neuromusculaires comme l’AS. Je sais que c’est une préoccupation importante pour DMC. »

Nous savons que l’accès à un traitement avant l’apparition des symptômes peut changer une vie. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que le dépistage et les diagnostics soient disponibles le plus tôt possible, même avant l’âge de 5 semaines. C’est pourquoi je vous demande de faire un don aujourd’hui. Votre soutien permettra à des personnes à travers le pays de connaître un nouveau départ.

Vous pouvez contribuer à sauver des vies.

Je suis reconnaissante envers chaque donateur qui a investi dans nos objectifs communs. Vous avez déjà fait une différence dans notre communauté. Merci de votre soutien et de votre collaboration soutenue.

Sincerely,

Stacey Lintern
Chef de la direction

Faire un don

P.-S. Votre don d’aujourd’hui contribuera à garantir que les personnes diagnostiquées avec une maladie neuromusculaire reçoivent le traitement dont elles ont besoin le plus rapidement possible, avant qu’il ne soit trop tard.

P.-P.-S. Il est facile de faire un don. Il suffit de remplir le formulaire de réponse ci-joint et de le retourner dans l’enveloppe-réponse. Vous pouvez également faire votre don en ligne à muscle.ca/contribution. ou appeler le 1 800 567-2873 pour faire un don par téléphone.

Les bourses de perfectionnement en soins cliniques soutiennent les futurs experts canadiens en soins neuromusculaires

Les bourses de perfectionnement en soins cliniques soutiennent les futurs experts canadiens en soins neuromusculaires

Dystrophie musculaire Canada (DMC), le Neuromuscular Disease Network for Canada (NMD4C) et la Société canadienne des neurophysiologistes cliniques (SCNC) sont heureux d’annoncer les bénéficiaires du concours de financement visant à attribuer des bourses nationales en soins cliniques dans les domaines de la médecine neuromusculaire et l’électromyographie.

De nombreux candidats exceptionnels ont participé à ce concours, qui a donné lieu à un examen approfondi et exhaustif par d’éminents chercheurs et cliniciens canadiens dans le domaine des maladies neuromusculaires afin de s’assurer que les experts les plus prometteurs et du plus haut calibre reçoivent le financement.

La bourse offre une aide salariale de 80 000 dollars à des cliniciens en début de carrière pour leur permettre de continuer à se concentrer sur la médecine neuromusculaire et l’électromyographie.

« Les bourses de perfectionnement en soins cliniques contribueront à former la future génération de spécialistes des maladies neuromusculaires et à renforcer les soins offerts à la communauté des maladies neuromusculaires au Canada. Nous savons que nombre de nos clients ont du mal à trouver des spécialistes des maladies neuromusculaires pour les aider et les guider dans leur parcours de soins. En investissant dans la prochaine génération, nous espérons réduire cette lacune dans le domaine des soins de santé », a déclaré Stacey Lintern, chef de la direction de Dystrophie musculaire Canada. « Avec NMD4C et la SCNC, nous construisons un vivier d’excellence et investissons dans des cliniciens de haut niveau qui fourniront des soins cliniques aux personnes touchées par les maladies neuromusculaires et contribueront à élever les normes de soins. »

« En offrant ces bourses de perfectionnement, nous investissons pour améliorer la qualité des soins et des traitements offerts à tous les Canadiens et Canadiennes atteints de maladies neuromusculaires. Le fait de soutenir une formation clinique de haute qualité, propre au domaine de la médecine neuromusculaire et de l’électromyographie, garantit que des cliniciens talentueux et passionnés disposent des ressources dont ils ont besoin pour ouvrir une nouvelle voie dans l’amélioration des soins et le soutien à notre communauté », déclare la Dre Jodi Warman, clinicienne-chercheuse, directrice du Centre neuromusculaire de l’Hôpital d’Ottawa et coprésidente du groupe de travail pour les spécialistes en début de carrière du NMD4C.

 

Dr Collin Luk

Université : Université de Calgary

À propos du Dr Luk : Collin a effectué sa résidence en neurologie à l’Université de l’Alberta, où il effectue actuellement des recherches cliniques sur la SLA dans le cadre de sa formation postdoctorale. Ses recherches portent sur la compréhension de la corrélation entre la neuroimagerie avancée, la neuropathologie et l’apparition de biomarqueurs dans le cas de la SLA.

Avec le soutien de la Bourse nationale de perfectionnement en soins cliniques – médecine neuromusculaire et électromyographie, il rejoindra l’année prochaine l’Université de Calgary pour une formation en EMG et en médecine neuromusculaire. Cette formation postdoctorale sera un élément crucial dans le développement de sa carrière pour devenir un clinicien-chercheur.

 

Dr Alasdair Rathbone

Université : Hôpital universitaire, London Health Sciences Centre

À propos du Dr Rathbone : Alasdair est né et a grandi à Hamilton, en Ontario. Il a étudié la kinésiologie à l’Université McMaster, puis a obtenu son diplôme de médecine à l’Université Western de London, en Ontario. Il effectue actuellement sa résidence en médecine physique et en réadaptation à l’Université Queen’s de Kingston, en Ontario.

Il s’est intéressé à l’électrodiagnostic, à la médecine neuromusculaire et à la prise en charge de la douleur dès le début de sa formation. En résidence, il a perfectionné ses compétences en prise en charge interventionnelle de la douleur et en électrodiagnostic. Il est impatient d’entreprendre une formation postdoctorale pour améliorer ses compétences en médecine neuromusculaire. Ses recherches ont porté sur le syndrome algique myofascial et l’EMG quantitative.

En dehors du travail, il est passionné de musique (il joue du saxophone depuis longtemps), de plantes (il en a plus de 100), de hockey, d’histoire et il aime passer du temps avec sa merveilleuse compagne. Il espère revenir un jour à Kingston pour y pratiquer la médecine.

 

Dre Marianne Nury

Université : Hôpital universitaire, London Health Sciences Centre

À propos de la Dre Nury : Marianne a obtenu son diplôme de médecine à l’Université Laval. Elle a ensuite choisi de se spécialiser en physiatrie dans cette même université. Tout au long du programme, elle a participé activement à des activités extrascolaires et à l’amélioration du programme d’études. Elle a également participé à de nombreux projets de recherche, notamment auprès de patients atteints d’amyotrophie spinale.

Marianne a également acquis de l’expérience dans la pratique de la physiatrie à Fredericton et à Victoria, où elle a découvert et développé son vif intérêt pour les maladies neuromusculaires, car cela correspondait à son objectif d’améliorer la qualité de vie des patients.

Cette bourse est une occasion incroyable qui lui permettra de poursuivre sa formation postdoctorale en EMG et de s’impliquer activement dans la prise en charge thérapeutique des patients atteints de maladies neuromusculaires, ainsi que de participer à la recherche dans ce domaine. Après sa formation, Marianne reviendra à Québec pour pratiquer la médecine neuromusculaire et vise à optimiser la prise en charge des patients de la région.

Félicitations à ces trois cliniciens les mieux classés. Ces bourses permettent à des étudiants exceptionnels de poursuivre leurs travaux dans le domaine des soins neuromusculaires et de l’électromyographie.