Améliorer les résultats des greffes de myoblastes par la reprogrammation pharmacologique

2021

Dre Nadine Wiper-Bergeron
Université d’Ottawa, Ottawa, Ontario

Lead investigator

D<sup>re</sup> Nadine Wiper-Bergeron

Dre Nadine Wiper-Bergeron
Université d’Ottawa
Ottawa, Ontario

Budget: 60 544 $

Disorders: Dystrophie musculaire de Duchenne et Becker

Research Areas: Découverte de thérapies et de traitements novateurs

Abstract: 

L’une des avenues thérapeutiques de la dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) consiste à utiliser des cellules souches pour réparer les muscles. Ces cellules souches, dites satellites, peuvent en effet restaurer l’expression de la dystrophine dans le muscle malade, inversant ainsi la perte de masse et la faiblesse musculaires. Cependant, lorsqu’on isole des cellules satellites saines d’un muscle pour les transplanter, elles se modifient dans la boîte de Petri, ce qui les rend moins efficaces pour réparer le muscle une fois transplantées, et moins susceptibles de produire de nouvelles cellules satellites dans le muscle malade. De nouvelles cellules satellites provenant des tissus du donneur sont donc nécessaires à la réparation à long terme du muscle. Or, notre laboratoire a découvert qu’une protéine — dite C/EBP[bêta] — aide les cellules satellites à conserver leur potentiel en tant que cellules souches. Le traitement des cellules satellites du donneur à l’aide d’un médicament appelé IBMX avant la transplantation augmente ainsi l’expression de C/EBP[bêta] et fait en sorte que ces cellules ressemblent davantage à des cellules satellites – on arrive essentiellement de cette manière à les reprogrammer en cellules souches plus puissantes. Une fois greffées dans un muscle dystrophique de souris, les cellules musculaires traitées à l’IBMX se réparent mieux et fabriquent de nouvelles cellules souches musculaires. Nous proposons donc des expériences pour déterminer si i) les cellules traitées à l’IBMX peuvent être délivrées à tous les muscles squelettiques de l’organisme par voie sanguine ; ii) les cellules traitées à l’IBMX peuvent persister à long terme et améliorer la fonction musculaire ; iii) l’IBMX peut également accroître le potentiel thérapeutique des cellules satellites humaines en vue de la greffe. Le projet vise à générer des données précliniques solides, nécessaires pour faire avancer vers la phase clinique de nouveaux traitements pour les affections amyotrophiques comme la DMD.


Impact: